dimanche 5 juin 2011

Les Humoristes, Céline Dion et le château

Imaginez la scène. Une cathédrale bourrée de monde, des chaises partout (autant qu'au mariage de Kate et William c'est pour dire), un buffet chinois dans les bas-côtés (merci l'art et l'icono pour le vocabulaire technique) et à la place du chœur, une scène très grande, en bois. Au niveau des bras du transept se trouve des tribunes remplis de célébrités. Je m'assoie à ma place et là arrive sur scène .... Florence Foresti (et oui la classe Florence Foresti est dans mon rêve).
Le spectacle commence et tout d'un coup voila que Jamel Debbouze, qui se trouve dans les tribunes avec sa femme, est éclairé et paf ! le voilà sur scène avec sa pote Flo. Et vas-y que ça se déhanche dans les allées, et vas-y qu'on rigole et qu'on marche genre "on est bourrés".
De mon côté, je suis sagement assise sur ma chaise à regarder ce spectacle et voilà que l'envie me prend d'aller me servir à manger au buffet chinois (à croire que je me fais chier).

Mais sans crier gare me voila devant les grilles d'un château avec les autres auteurs de ce blog ainsi que P, C et R, et quelques autres personnes de la promo d'histoire (toujours préserver la vie privée donc pas de prénom en entier. De plus, cela rajoute une certaine part de mystère).
C'est là que j'ai remarqué que des gardes du corps ou des vigiles (non, ce n'est pas la même chose) sont postés devant les grilles afin de contenir la foule en délire. A ce moment là, R me dit qu'il a un ticket pour aller voir Céline Dion avant le concert (et oui, nous allons voir Céline Dion en concert, moi aussi je n'y crois pas et pourtant c'est la vérité).
Mais là, apparait un problème. Je n'ai pas de ticket, et B non plus. Nous decidons donc de nous mêler à la foule compacte en espérant pouvoir passer sans ce fameux ticket. Malheureusement, les vigiles nous remarquent et nous disent : "Veuillez reculer et nous présenter vos tickets" HAHAHA.
Une fois les grilles ouvertes, tout le monde se rue à l’intérieur du parc afin de rentrer dans le château pour rencontrer C. Dion. ( Vous vous demandez si nous avons réussi à rentrer hein ! Je vous entends, vous stressez, vous paniquez ...!).

Suspeeeeeense!!!!

... Mais oui, nous avons réussi à rentrer puisqu'une fois les grilles ouvertes, j'ai suivi le mouvement de foule et B a dû montrer sa carte d’identité. Une fois dans le parc, elle m'a d'ailleurs raconté qu'elle avait caché son nom et prénom inscrits sur sa carte et que c'est grâce à cela qu'elle a pu venir (j'avoue c'est d'une logique implacable, peut-être que B est une criminelle, et que cela explique son désir de rester incognito). Donc, tout le monde se dirige vers le lieu où se trouve C. Dion et nous voilà donc devant une église (oui, cette nuit ma foi inexistante s'est manifestée comme pour me dire qu'il serait temps que je me rende dans des lieux de cultes catholiques. Enfin, ma foi a de l'espoir).

L'église était très jolie, il faut le reconnaître, et se trouvait à côté d'un château lui aussi fort joli. Tout le monde entre dans l’église sauf moi qui court encore dans le parc (mais ça s'explique après et d'ailleurs cette lenteur est importante pour la suite du rêve).
Puis je me suis décidée à entrer dans l’église (enfin !) où j’entends les voix des gens qui m'accompagnait mais sans les voir. Je décide de les chercher et fais le tour de l'intérieur de l’église et voilà que je tombe sur un escalier en colimaçon bien caché (enfin pas tant que ça vu que je l'ai trouvé). Je décide de monter et j'arrive au premier étage, dans le salon du prêtre ou de l'abbé. Les voix de mes camarades ont disparu et je n'entends plus personne.
Je traverse le salon, puis me rend dans une autre pièce plus rectangulaire mais vide, à l'exception d'une porte que je décide d'emprunter. Me voilà dans la chambre du prêtre (ou de l'abbé, le doute persiste). La chambre parait petite car un énorme lit occupe tout la pièce. Seul un fauteuil est placé à gauche du lit. Une seconde porte se trouve dans la chambre et une fois passée, me voici dans le château (cela explique la lenteur dans le parc, il fallait que je me rende dans le château et non dans la loge de Céline).
Une fois dans le château, je me retrouve en haut d'un immense escalier (la présence d'un aussi grand nombre d'escaliers souligne sûrement le fait que j'ai descendu et monté énormément de marches lors de mon récent voyage à Paris et que je suis toujours traumatisée). Cet escalier est interminable et, je décide d'observer la pièce qui se trouve en bas et que je commence à entrapercevoir. C'est alors que je vois un homme passer devant moi en bas des marches, et je me cache afin de ne pas me faire repérer et je décide d'attendre.
J'entends alors une porte se fermer et la voix de l'homme disparaître. Je finis alors de descendre et devant moi un salon se dessine. Je pense que c'est à ce moment que j'ai dû traverser une faille spatio-temporelle car j'ai soudain l'impression de me retrouver dans les années 50.

Deux enfants font leurs devoirs sur un pupitre de deux places, la pièce est meublée style années 50 et les vêtements et la coupe de cheveux des enfants suivent le même mouvement. La petite fille, très jolie d'ailleurs, se dirige vers moi puis demande à son frère de soulever ses cahiers avant de me dire de me cacher dans le bureau. On pourrait croire qu'il va être difficile pour moi de me cacher dans le pupitre, mais non. En effet lorsqu’elle soulève les tables un creux apparaît (style le sac de Mary Poppins) et permet d’accueillir le mètre 75 que je fais, bien que ce la nécessite quand même que je me recroqueville un minimum.
J'ai à peine le temps de me cacher que la porte du salon s'ouvre de nouveau et je vois apparaître un homme d'une corpulence impressionnante accompagnée d'une vieille femme bien vêtue, frêle mais apparemment en bonne santé. Je soupçonne l'homme d'avoir vu mes doigts dépasser alors que je glissais à l’intérieur du pupitre. Cependant, il ne dit rien, et de ma cachette, je l'entends commencer une tirade sur la famille. Les enfants continuaient leurs devoirs comme ci de rien n'était, malgré la tension qui émanait de leur corps et que je ressentais à l’intérieur de ma cachette.
Sa tirade a duré un bon moment et durant celle-ci, il s'est mis à regarder à travers une petite ouverture, aussi petite soit-elle, qui se trouve à l'endroit où le pupitre se lève et se baisse pour m'observer. Nous nous sommes alors regardé mutuellement. Je voudrais faire une petite pause afin de souligner qu'il avait bien vu mes doigts lorsque je me suis cachée, et que dans mon rêve, sa tirade sur la famille, je l'ai vécue et bien entendue mais je ne me souviens pas ce qu'il disait et lorsque j'ai vu ses yeux j'ai flippé grave même si c'était un rêve et que rien ne pouvait m'arriver en vrai.
A la fin de sa tirade, l'homme a soulevé les pupitres et a dit "n'est ce pas Valérie ?". Je n'ai ni bougé, ni répondu, j'avais peur et c'est là que j'ai compris que cette homme qui vivait comme dans les années 50 était mon frère (la honte sur moi). Ses enfants étaient donc réciproquement mon neveu et ma nièce. A ce moment là je ne sais pas trop ce qu'il a voulu me faire ou pas, mais la veille dame, qui était la grand-mère maternelle des enfants, lui a dit "laisse-la, elle n'y est pour rien". Je n'y suis pour rien dans quoi ? Grande question...

Ainsi se termine mon rêve et je n'ai donc pas vu Céline à mon plus regret.