dimanche 31 juillet 2011

Sheldon, Leonard and I

Après une longue absence, nous voici de retour! (fin... moi surtout, je ne sais pas ce qu'il en est pour mes pauvres petites camarades qui me sont de toute façon bien inférieures...). Comment expliquer cette longue absence? Je ne le peux, sinon, je serai contrainte de tous vous tuer par la suite. Eh oui, le sacro-saint secret défense! J'étais en mission capitale pour la CIA, a essayé de lutter contre une dramatique pénurie du papier ! (aux pauvres ignorants qui ne comprendraient pas, je vous redirige sur l'un de mes précédents délires nocturnes...). Bon... après ces quelques menaces de mort parfaitement amicales bien entendu (je n'oserai jamais vous tuer, j'ai trop besoin de visiteurs!), il est temps de revenir à l'essentiel, le rêve... (en plus, j'suis sympa, c'est celui avec des guests stars).

Celui-ci commence des plus classiquement, dans un magasin (de quoi? Je l'ignore... mais ce détail-là n'est pas des plus essentiel). Entre mes petites mains émues d'émotions émotionnellement émouvantes, je tenais une bande dessinée (et vous verrez par la suite que cette émotion était parfaitement justifiée. Ou pas...).
C'est à ce moment-là qu'est apparu mon premier invité, j'ai nommé Sheldon Cooper. Quoi? Vous ne le connaissez pas? Tant mieux pour vous! Sheldon n'étant pas réputé pour son bon sens social. Pour vous le décrire rapidement en quelques mots, Sheldon Cooper est l'un des protagonistes de la série Big Bang Theory, à la fois Geek et physicien surdoué. Et qui se la pète, du coup. Et l'une des nombreuses passions de Sheldon est de collectionner des comics (et pas des BD, des comics, c'est super important dans ce rêve de faire la différence!).

Or donc j'étais toujours dans le magasin qui vendaient des articles inconnus, et quelque soit le rayon vers lequel je me dirigeais, Sheldon me suivait comme un petit chien, toujours à trainer sur mes talons, tout ça parce qu'il voulait ma BD (qui avait l'air d'une qualité assez médiocre d'après ce que j'en savais). J'ajouterai de plus que cette BD existait à des milliers et des milliers d'exemplaires, mais pour une raison qui m'échappait, il voulait la mienne. Bon, certes...
Mais loin d'être flattée par cette attention constante accordée par Sheldon, j'étais plutôt agacée. Comme je l'ai dit plus tôt, ce dernier n'est pas connu pour son tact social. Pour me convaincre de lui remettre ma BD, il utilisait des arguments tel que « Du fait de ton intellect inférieur au mien, tu n'apprécieras pas la BD autant que moi je l'apprécierais, c'est pourquoi je pense que tu devrais me la céder » (A ce moment-là, je me souviens m'être dit que je regardais peut-être un peu trop cette série vu la façon surprenante qu'avait mon cerveau de restituer les attitudes de Sheldon, celui-ci étant tout a fait capable de sortir ce genre d'arguments).
Est ensuite apparu mon deuxième invité, j'ai nommé Léonard (même modèle que Sheldon, en plus sociable et moins intelligent). Et donc, du haut de son bon sens social, celui-ci avait l'amabilité de donner des conseils à Sheldon sur la meilleure façon d'obtenir la BD. En particulier en lui disant des choses comme « tu devrai pas la vexer, nan mais sérieux, la vexe pas, faut pas faire chier les gens à qui on demande des trucs ». Ce qui n'est quand même pas faux. Je vous rappelle que Sheldon avait quand même eu la gentillesse de me traiter de glandu incapable de comprendre une BD. Ce qui est sans doute vrai, en comparaison de lui, mais il est tout de même plus délicat de ne pas me le faire remarquer. Mais Leonard était tout aussi soulant à répéter toujours pareil. Ce doit être une constante dans mes rêves, voir le rêve comportant une mariée en Angleterre...
Par la suite, Sheldon est parti dans des délires scientifiques pour me démontrer par A+B que je DEVAIS lui remettre ma BD. Le plus surprenant? C'est que je comprenais tout. Certes, ses raisonnements étaient sûrement dignes de la règle numéro 3 de notre code (bientôt, un article relatant les différents articles!) mais tout de même. Les-dits raisonnements devaient donc ressembler à « La terre est bleue comme une orange, donc la terre est une orange donc tu dois me donner cette BD ». En cherchant bien, je suis sûre que ce raisonnement se vaut d'une manière quelconque.
En attendant, je continuais ma petite vie comme si un geek associal surdoué ne me collait pas aux basques. Et bien évidemment, je gardais ma BD avec moi. A ce moment du rêve, je pense qu'il est important de préciser que cette BD n'avait aucune valeur particulière à mes yeux, ni financièrement, ni sentimentalement. C'était une BD quoi.

Je rentrais donc chez moi, Sheldon sur les talons, me répétant inlassablement que je devais lui donner cette BD. Ce que j'aurai parfaitement pu faire Mais j'avais pas envie, par principe. Et pendant ce temps, Léonard se marrait comme une baleine en répétant régulièrement « la vexe pas, la vexe pas ». Et il fallait quand même avouer que c'était un peu foutu vu la première réflexion qu'il m'avait sortie.

A la fin, sans doute lassé par ces arguments tous plus nazes les uns que les autres. Sheldon a essayé de faire exploser mon cerveau en se concentrant très fort, comme ça. Si si, c'est possible. Je me suis réveillée avant de vérifier si ça marchait ou non pour de vrai, mais j'en suis persuadée!