vendredi 4 novembre 2011

La conserve de compote

Encore un rêve où tu te demandes ce que tu as mangé la veille...

Tout commence comme souvent dans mes rêves : par une course poursuite mortelle. En gros, tu te fais choper, tu meurs. C'est basique, mais ça marche bien. ^^ 
Donc cette fois là, j'étais avec mon cousin et nous étions poursuivis par une bande dirigée par une femme. Qui ça ? J'en sais rien, et en même temps on s'en fout un peu. Bref, eux étaient dans une voiture et nous collaient au train. Nous, ben... à un moment nous étions en voiture, à un autre, à deux sur un vélo traversant comme des malades les terrains de maisons se trouvant en pente (du coup pas besoin de pédaler). Je savais que pour s'en sortir, nous devions arriver avant eux. Où ? Aucune idée, mais on y allait à fond les ballons !^^
Je ne sais pas pour les autres, mais moi, quand je me fais poursuivre dans mes rêves, je sens l'adrénaline monter et la mort se rapprocher (ooouuuuuhhhhh...). C'est super étrange comme sensation. Mais en général, je suis super forte et je ne me fais pas attraper. Là pareil. Nous finissons par arriver avec mon cousin sur un parking en terre. Nous courrons jusqu'à une voiture, l'ouvrons et jetons un truc à l'intérieur avant de claquer la portière. Au même moment, la femme et sa bande arrivent, prêts à nous faire notre fête. Nous, on ne bouge pas, supers contents et je sors "Trop tard, vous pouvez pas nous tuer, on a mis le truc dans la voiture" et la fille super dépitée remonte dans sa voiture avec ses petits copains et repart. Une course poursuite haletante pour un truc que tu ne sais même pas ce que c'est. Déprimant.

Mais c'est pas parce qu'on est arrivé que le rêve se finit. Non, non. A partir de là, ça se barre même méchamment en sucette. 
Si tant de gens sont garés sur le parking, il y a une raison. En effet, dans la forêt près du parking (oui, c'est très bucolique) a lieu un enterrement. Un cercueil est placé au bout d'une clairière, et le reste de l'espace est occupé par des rangées de chaises où sont assis tout un tas de gens de ma famille ou que je ne connais pas. Nous y allons et nous prenons place sur des chaises vides, mon cousin vers le fond, moi tout devant. Nous sommes bien sûr tous tristes et certaines personnes vont faire un petit discours en allant se placer devant le cercueil  dos à la foule. Ils se placent alors dans un sorte de box d'accusé, genre avec une barrière en bois, style procès. A un moment, c'est la tour d'un homme, Dominique Strauss Kahn. 

Ben ouais, j'ai fait ce rêve au moment du petit scandale dans lequel son nom a vaguement été cité. En tout cas, ça peut expliquer pourquoi dans mon rêve, il était nu. Je vous imagine déjà en train de faire un malaise (parce que bon, faut en vouloir), on se calme. Je suis tordue mais pas à ce point. DSK était nu certes, mais je le savais plus que je le voyais. J'ai fait une sorte de plan ciné puisque dans le rêve, j'ai zoomé sur le haut du corps. Ccomme il est de dos à la barre des accusés (là aussi ça prend un sens hein) et tourne juste la tête pour voir les gens, ça va. En gros dans ma vision, je ne vois que le haut de son dos et sa tête de profil. En tout cas, le fait qu'il soit là, et nu, ne semble perturber personne. Même pas moi. Et il commence un petit discours dont je me souviens pas, mais je me rappelle quand même qu'il était super émouvant parce beaucoup de gens pleuraient, lui aussi d'ailleurs. Quand il a fini de parler, sa femme, bien classe dans son tailleur et tout aussi émue que les autres, s'approche, j'ai nommé Bernadette Chirac. On peut dire qu'il a perdu au change.
Elle remonte l'allée entre les chaises et se plante devant lui. Elle pleure un peu, lui sit qu'elle le pardonne (surement un rapport avec son discours), qu'elle l'aime mais qu'elle le quitte. Toute l'assemblée pleure devant tant d'émotions. 
Et là, Bernadette passe du coq à l'âne, et redevient super stoïque. Elle tend un pot à son mari (toujours à poils, et qui s'est retourné mais étrangement j'ai du faire un flou sur le bas de se personne parce que je n'ai rien vu). Elle lui dit qu'est une conserve de compote, qu'elle a pu la garder parce ce qu'elle était assise (???) et que comme c'est une conserve, ça ne va pas se périmer. DSK prend la conserve, Bernadette fait demi-tour et je me réveille.


Le pire c'est que j'ai dû attendre le milieu de mon petit-déjeuner avant de m'apercevoir que c'était du gros n'importe quoi.

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