dimanche 29 mai 2011

Pour vous montrer à quel point l'interprétation des rêves peut être complexe...

Le principe même de ce blog, vous l'aurez compris, c'est de raconter les rêves bizarres qui nous ont marqués.
Et quand l'envie nous prend, nous nous amusons à essayer de les interpréter et de comprendre le pourquoi du comment de notre folie nocturne (cf. Le massacre des clowns). Et pourtant, les rêves que vous pouvez voir ici ne sont pas aussi incompréhensibles (enfin pour la plupart) que ceux d'Hamalet.

Hamalet est un prince danois, hanté par le fantôme de son père qui lui a demandé de venger sa mort, parce que Claudius, l'oncle d'Hamalet, l'a assassiné et tout ça. Enfin on ne va pas vous raconter toute l'histoire. (Note : toute ressemblance avec une oeuvre shakespierenne du nom d'Hamlet est, à notre avis, totalement fortuite...).
Et donc Hamalet est traumatisé par la mort de son papounet chéri et par le remariage de sa mère avec son oncle. On peut le comprendre. Sa mère, craignant qu'il n'ait définitivement pété un câble, décide de lui faire suivre une psychanalyse. Au cours de celle-ci, il demande à son psy d'interpréter l'un de ses rêves...

Cliquer ici pour voir l'image en plus grand

Nous remercions Mathilde, auteur du blog dont est issue cette bande dessinée. Vous pouvez la retrouver à cette adresse http://crottine.blogspot.com/, N'hésitez surtout pas à lire l'histoire d'Hamalet en entier, c'est à mourir de rire ! Déconseillé aux accros du Roi Lion sous peine de traumatisme aggravé.

Doctor Banana, Bess.


Le sang de biche

Avant de vous décrire ce magnifique rêve pas du tout gore (non non promis !) je veux juste préciser qu'une chambre étudiante fait 9 m², nous sommes donc seul(e) dans ces chambres.
Sur ce ...

J'étais dans mon lit, mon réveil venait de sonner. C'était le jour de notre partiel en géographie de la France (un truc dans le genre). Lorsque je me suis assise sur mon lit, j'ai remarqué que je partageais ma chambre étudiante avec deux autres personnes dont une blonde (ma chambre n'était pas vraiment là même que ma véritable chambre mais en gros c'était quand même elle).
Donc, je me suis levée et je suis allée dans la salle de bain pour prendre une douche. J'ai ouvert le robinet et je me suis rendue compte que ce n'était pas de l'eau qui coulait mais du sang.

Sans crier gare, une femme de ménage est arrivée dans la chambre. Mes deux colocataires regardaient la scène depuis la porte de la salle de bain et moi, j'étais devant la douche encore stupéfaite par ce qui venait de se dérouler. Une fois dans la chambre, la femme de ménage m'a dit que c'était du sang de biche et elle est repartie sans rien faire, comme si c'était tout à fait normal et qu'elle ne voyait pas pourquoi j'avais flippé. Je pense qu'ici nous pouvons constater que je regarde trop Buffy et que j'ai été traumatisée par Blanche-Neige étant petite.

Je me suis donc recouchée afin de faire passer le temps avant mon examen de géographie. Cependant je me suis endormie et lorsque je me suis réveillée (toujours dans mon rêve) il était 13h30 et l'examen était terminé. A ce moment, mes deux colocataires n'étaient plus là et ma chambre était exactement celle que j'ai en vrai.
Je me suis alors dirigée vers ma fenêtre pour regarder le magnifique paysage se trouvant devant celle-ci (un parking) et ma mère est apparue, comme ça, par magie. Elle s'est mise à côté de moi et m'a dit : "Tu pourrais quand même aller à ton CM d'histoire médiévale il est encore temps." et là j'ai répondu : "Bah non, je ne vais pas sortir maintenant" (bah oui normal, tranquille).

Et puis plus rien.

Le rêve est terminé, mais je ne me suis pas réveillée, et oui j'ai encore dormi après le sang de biche comme quoi, pas trop traumatisée.

samedi 28 mai 2011

Le fiancé de la mariée

Les rêves sont absolument merveilleux. On arrive à s'y découvrir une famille qu'on ne connaissait pas. Dans un autre pays. Fin tout ça quoi.


Au début de mon rêve, j'étais en Angleterre. Cela ressemblait beaucoup à des paysages français que je connaissais et tout le monde parlait français, mais les gens roulaient à gauche, et pis le français, dans ma tête, c'était de l'anglais, c'était donc l'Angleterre (ce raisonnement est imparable, c'est la règle n°3 de notre code, retenez-la, elle pourrait vous sauver la vie un jour...). Eh donc... j'étais dans une voiture, qui roulait à gauche, à la place du conducteur, mais je ne touchais ni le volant, ni les pédales, ni le levier de vitesse, mais la voiture avançait, donc bon... ça me perturbait pas plus que ça.
Bref. Si j'étais en Angleterre à la base, c'était pour retrouver ma famille, que je n'avais pas vu depuis une éternité, mais je ne me souvenais plus pourquoi. Et quand je vous dis un moment, c'est que lorsque j'ai retrouvé ma mère (qui n'était pas ma vraie mère), j'ai découvert que j'avais une petite sœur de 14 ans. Sauf que je n'avais pas le souvenir d'avoir une petite sœur la dernière fois que j'avais vu ma mère, donc ça devait remonter à 14 voir 15 ans, mais de là à vous expliquer pourquoi elle m'avait abandonnée en France il y a 15 ans, c'est un mystère...
Bref, je venais donc de retrouver ma petite sœur et ma mère (d'ailleurs, ni l'une ni l'autre n'avait de nom, c'était maman et petite sœur...). Et donc je n'avais pas de père. Ma sœur et moi nous étions nées par l'opération du saint-esprit apparemment..., mais là n'était pas la question.
Donc ma sœur et moi, nous nous tapions la discut', parce qu'après tout, nous avions juste 14 piges à rattraper, normal quoi. Et dans mon souvenir, on s'entendait super bien (si ce rêve avait perduré pendant encore quelques jours, j'suis sûre qu'on aurait fini par s'entretuer un jour ou l'autre). Et donc, avec notre mère, nous allions faire les magasins (brrrr c'est une chose dont j'ai une sainte horreur...).
Après notre après-midi shopping dans une merveilleuse ville anglaise qui ressemblait beaucoup à la France, excepté que les voitures roulaient à gauche, et bien nous sommes allées prendre le thé (normal, c'est l'Angleterre, ce qui me fait dire qu'il devait être 5h de l'après-midi). Et donc, les gens chez qui nous sommes allées prendre le thé étaient riches. Très très riches.

Parce que genre, la salle à manger dans laquelle nous étions devait faire la taille d'un court de tennis, tous les murs étaient couverts de dorures (à bien y réfléchir, j'suis pas sûre que ça soit du meilleur goût). Et au plafond, il y avait d'immenses lustres vraiment super classes, avec des vraies bougies (vous savez, pas les fausses en plastique, qui fonctionnent à l'électricité), et il y avait des majordomes, qui s'appelaient tous Alfred (peut-être que notre hôte était Batman, je sais pas).
Mais bref, dans un coin de la pièce, il y avait un lit (ouais, j'vois pas non plus ce qu'il foutait là, mais bref), et moi et ma nouvelle sœur nous étions assises dessus à nous raconter nos vies (je pense qu'il est important de préciser que dans la vraie vie, je n'ai qu'un frangin, et que là, bah j'en avais pas, j'avais juste une sœur de 14 ans).
Et donc, à l'autre bout de la pièce, il y avait une fille qui essayait des robes de mariée. Devant tout le monde. Bon, ok, pourquoi pas. Mais cette fille était tout de même pudique, puisque lorsqu'elle se changeait, elle se floutait (vous savez, un peu comme les sims, lorsqu'ils prennent leur douche ou lorsqu'ils vont aux toilettes). Comme ma sœur et moi étions curieuses, nous sommes allées la voir.

Et j'ai regretté d'avoir pris cette décision. En effet, ma sœur et moi étions à peine arrivées que la future mariée a commencé à me harceler à coup de «elle est belle ma robe, elle est belle hein ?» (nan mais franchement, ok, elle était belle sa robe, mais c'est pas avec moi qu'il faut causer chiffon hein...).
Parce que moi, j'en n'avais rien à foutre de sa robe puisque j'arrêtais pas de lui demander qui était son fiancé. Et cette gourdasse me répétait sans arrêt « elle est belle ma robe, elle est belle ! ». Ouais, fin j'compte pas te l'acheter, alors arrête de te prendre pour une marchande de pommes sur le marché ma p'tite!
Et donc, pendant qu'elle s'admirait avec sa super robe dans le miroir (en fait, elle était entourée de miroirs, mais c'est un détail), je me suis regardée dans le miroir, à côté de ma petite sœur. Et là, un phénomène étrange s'est produit. Parce que la première fois que je l'avait vue, je m'étais dit qu'elle me ressemblait vachement quoi. Et pis là, dans le miroir bah... elle me ressemblait plus tellement. Mais bref.
Donc, il y a une seconde, ma sœur était à côté de moi, on se regardait dans le miroir, et l'instant d'après, elle était retournée s'asseoir sur le lit où elle jouait à la game boy (une antiquité en plus, elle était vraiment pas à la page cette petite sœur).
Ma petite sœur m'ayant donc abandonnée, je me retournais donc vers la future mariée, et je recommençais à lui demander avec insistance qui était son fiancé. J'avais le sentiment que c'était très important. Et cette gourdasse persistait à me répondre « elle est belle ma robe, elle est belle ». Alors soit elle ne savait pas dire autre chose que « elle est belle ma robe », soit... bah en fait elle ne devait savoir dire que ça.


Et donc, je me suis réveillée avant de savoir le fin mot de l'histoire. Je me suis réveillée sans savoir qui était mon père (peut-être Dark Vador...), et pourquoi ma mère m'avait abandonnée il y a 15 ans, pourquoi je voulais la retrouver, et comment j'avais fait, et qui était le fiancé de la fille. Je savais pas qui elle était, certes, mais c'était super important !.

vendredi 27 mai 2011

L'exposé et les animaux de la mer

Pour commencer, il faut que vous sachiez qu'au moment de ce rêve S. (je protège l'anonymat de cette jeune femme) et moi faisions un exposé. De plus il faut aussi préciser que je suis accro à Harry Potter ainsi le rêve va être plus clair, enfin un peu.


C’était un après-midi (enfin je suppose, il y avait du soleil et tout donc...) et nous étions au bord d'un lac (un peu comme celui d'Harry Potter) avec de chaque côté une étendue d'herbe, et une colline face à nous. De notre côté du lac, il y avait un canapé (oui un canapé, dehors, au bord d'un lac... normal) où j'étais assise tandis que S. était face à moi, debout. Nous relisions notre exposé tranquillement mais un homme que je ne connaissais pas apparut sur la colline de l'autre côté du lac.
Il s'est approché une première fois pour regarder quelque chose avant de repartir et de revenir avec un dauphin qu'il faisait rouler. Il l'a ensuite poussé (très coopératif comme animal dis donc !) pour le faire rouler tout le long de la colline jusqu'à ce qu'il atterrisse dans l'eau. L'homme est alors reparti et est revenu avec un autre animal (je ne me souviens plus de la race de celui-ci, mais c'est pas capital non plus) qui, après avoir roulé le long de la colline lui aussi, n'a pas atterri dans l'eau rejoindre son pote le dauphin qui barbotait tranquille, mais s'est mis à brouter de l'herbe.
Apparemment, l'homme adorait ramener un tas de bestioles puisqu'il est revenu une troisième fois. Il a alors poussé un éléphant de mer le long de la colline. Alors là, il ne faut pas imaginer le truc marin, mais un bel éléphant avec une trompe, des grandes oreilles et tout le toutim. C'est juste qu'il était marin, un choix personnel sans doute... Bref, une fois en bas de la colline, au lieu de rester avec ses deux copains, il s'est mis à marcher le long de la rive face à nous jusqu'à nous rejoindre. Parce que oui nous sommes toujours là, à regarder ce qui se passe de l'autre côté, chose beaucoup plus intéressante que notre exposé.
Lorsque je l'ai vu débarquer, j'ai prévenu S. et, terrassée par le courage, je me suis allongée sur le canapé afin de ne pas me faire repérer. Je savais que c'était inutile puisque que S. était debout et qu'on avait dû se faire griller depuis un moment, mais bon... Désirant quand même connaitre la situation, je me suis relevée à moitié pour voir où était l'éléphant de mer, mais il m'a vu (oui parce que jusque là
ma position horizontale m'avait super bien cachée). A ce moment, il s'est dirigé vers moi et, tel un taureau, il s'est mis à me charger et à vouloir m'attaquer avec ses cornes (oui des cornes... c'est un éléphant qui ne fait rien comme tout le monde, donc pas de défenses mais des cornes). Afin de me protéger, j'ai pris un oreiller que j'ai brandi devant moi. Il est universellement reconnu qu'un oreiller vous protège de tout, donc c'est tout à fait logique. Et pendant ce temps, S., la flemmarde, m'a laissé me débrouiller toute seule sans bouger le petit doigt... la peste.

Problème, je n'ai jamais su s'il m'avait tuée, blessée ou épargnée dans un grand élan de générosité inattendue car je me suis réveillée au même moment.


mercredi 25 mai 2011

Les terroristes des stylos et les fanatiques des gommes

Toujours dans la veine des rêves étranges, en voici un, franchement collector. Au début, ça partait bien hein. Et plus ça va, plus c'est parti en cacahouète. Pendant un moment, je me suis même demandée si c'était bien le même rêve, mais en même temps, tout s'enchainait d'une façon très logique...


Tout commence dans un amphithéâtre (pour vous situer, je suis étudiante en licence, et nous avons effectivement des cours dans des amphithéâtres, bah là, c'était tout pareil, sauf que c'était un amphi dans lequel j'avais jamais foutu les pieds). Sauf que là, moi et ma centaine de petits camarades (là aussi c'est risible ! une centaine de camarades ! Nous ne sommes jamais aussi nombreux, il y a bien trop d'absentéisme!), nous n'étions pas en cours, mais en partiels.
J'ai une remarque à faire à ce stade. Parce que les gens, tous mes petits camarades, n'avaient pas de visages (je pense que c'est dû au fait que je ne pouvais pas mettre un visage sur autant de personnes... ou alors je regarde trop Doctor Who, c'est pas impossible...). Et pourtant, je les connaissais, c'était tous mes potes ! (totalement ridicule, c'est inconcevable que j'ai autant d'amis!). Et donc, avant que le partiel ne commence, je discutais avec l'un des sans-visages, qui était l'un de mes amis, ouai, bon, ok, pourquoi pas. Mais enchainons.
Le partiel a donc débuté, et il devait durer deux heures. Le principe de l'épreuve était simple, c'était une série de questions qui s'étalaient sur une bonne cinquantaine de pages. Alors je commence mon devoir, pépère, et pendant ce temps, mon pote-sans-visage mumumait des génériques de séries pour réfléchir.
Et puis d'un coup d'un seul, comme ça, POUF ! Les deux heures de devoir étaient finies, mais je n'avais réussi qu'à compléter la moitié de mon devoir, fin... j'avais quand même fait mieux que la plupart de mes petits camarades sans-visage hein... bref, il était temps de rendre les copies. Donc je levais mes petites fesses de mon siège, et j'allais rendre ma copie.
Cependant, alors que je m'apprêtais à sortir de l'amphi, quelqu'un m'a bousculée, et toutes mes affaires se sont éparpillées sur le sol. J'ai donc perdu un temps fou à les ramasser, puisque quand j'ai eu fini, il n'y avait plus que moi dans l'amphi (oui, je sais, ça a l'air très anecdotique que je ramasse mes affaires et que je sois la dernière à sortir, mais je pense qu'en fait, ce n'était pas innocent...). Bref. C'est là que ce rêve part grave en vrille.
Donc je sortais de l'amphi, et je me retrouvais dans la rue (là aussi, normal me direz-vous, sauf que dans la fac où j'étais, et bah y avait que cet amphi là en fait...). Je marchais donc dans la rue, normal, et POUF ! Je me retrouvais dans un semi-remorque aménagé en cellule de crise du FBI.
Et puis un homme s'est approché de moi, en costard et tout (nous sommes les men in blaaaaack), et ce dernier m'expliquait qu'il appartenait à la cellule de recrutement, et que ma candidature les intéressait grandement (j'ai jamais postulé là-dedans moi... mais bref... c'est là que la bousculade à la sortie de l'amphi prend tout son sens, ils ont fait exprès de m'isoler pour me convoquer dans leur semi-remorque high-tech...). En effet, … J (appelons-le J, si vous le voulez bien) m'a ensuite expliqué que les partiels que nous passions dans les facultés, dans les cadres de nos licences étaient faits pour sélectionner les meilleurs étudiants et les recruter dans son agence (Bon, ok, pourquoi pas, maintenant vous savez à quoi servent véritablement les partiels...).
Et en l’occurrence, le partiel que je venais de passer (je précise que je fais une licence d'Histoire hein rien à voir avec des trucs d'espions) avait pour but de déterminer les aptitudes des étudiants à casser des codes complexes. Et apparemment, j'étais douée.
Ok, why not... Mais ! Je venais de passer un partiel en histoire moderne. Rien à voir avec les codes donc. Sans compter que je venais juste de le passer, alors ils avaient fait vachement vite pour le corriger ! (totalement surréaliste, toutes les personnes à la fac me comprendront).
Mais bref. Ils voulaient me recruter, j'allais partir en centre de formation etc etc. Mais là, je répondais à J que je ne voulais pas entrer au FBI, c'était naze quoi. Et donc, il me répondait (je cite) « Le FBI ? Pfff... on est pas des nullos, ici c'est la CIA » (et effectivement, c'était plus la classe...).
Les dix secondes suivantes ont été consacrées à ma formation. Je suis allée dans un autre endroit, et HOP ! Retour dans le camion-base avant que je puisse me rendre compte que j'étais partie ! Et on m'a donc donné un uniforme. Et là, en me regardant dans le miroir, je me suis aperçue que ce n'était pas moi (enfin si, c'était moi, je savais que c'était moi dans mon rêve...) mais j'étais rousse. Très très rousse (certes, j'ai quelques reflets roux dans ma magnifique chevelure, mais pas à ce point...).
Et donc J m'a ensuite assignée ma toute première mission. Il m'a donc donné un papier couvert de mots, et sans le lire, je savais de quoi ça parlait, parce que j'avais lu le titre. Je crois que je n'ai même pas eu besoin de le lire pour trouver le message codé caché à l'intérieur.
Cette phrase était totalement absurde, vraiment. Ça donnait quelque chose comme « Les framboises sont perchées sur le tabouret de mon grand-père » (je remercie ma comparse du blog Bess).
J'avais donc réussi à déchiffrer le code ! (oui oui... vive moi!). Et comme la destinée de ma nation me préoccupait grandement, je demandais donc à mon patron ce qu'avait fait les terroristes. Et donc, le but secret des terroristes était... qu'ils voulaient supprimer tous les stylos du monde (TADADADAAAAAAAAAAAAAAM!!!!!!!).
Très pragmatiquement, je répondais alors à mon chef « ah bah oui alors, c'est vrai que ça aurait pas été très pratique... ». Ce dernier a donc poursuivi en me disant qu'il allait les arrêter avec son équipe, que je ne devais m'inquiéter de rien, mais que je devais quand même faire gaffe à mes stylos.
Ensuite, il m'a fait le plus beau cadeau que j'ai jamais reçu dans ma vie. Il m'a offert... UN CRAYON DE PAPIER ! (avec une gomme au bout!). Comme ça, je pourrais continuer à écrire et à décoder des trucs au cas où les terroristes arrivaient à piquer les stylos. D'autant plus, que c'était un crayon de papier de compét', parce que même quand on le taillait, il gardait la même taille.
Et donc, maintenant que j'avais fait mon rapport à mon patron, je retournais dans mon magnifique bureau de la CIA pendant qu'il allait arrêter les terroristes avec son équipe (si vous vous souvenez bien, tout à l'heure, j'étais dans un camion-base, j'ai dû avoir une promotion...). Et sur mon bureau m'attendait un nouvel ordre de mission, je devais débusquer la tanière des fanatiques des gommes !
Avant de poursuivre, quelques remarques sur le dossier. Sur celui-ci, il était inscrit en rouge CONFIDENTIEL, URGENT en violet, et un autre MOT était inscrit en bleu. Je me souviens m'être dit que quand même « c'était vachement pratique le code couleur ! ».
Après cette brève intermède, je me suis remise au travail, parce que les terroristes avaient finalement réussi à nous piquer nos stylos, et ils allaient les exterminer d'un instant à l'autre ! (un stylocide de masse!). Par conséquent, nous n'avions plus que des crayons de papier pour travailler. Pas grave me direz-vous ? Eh bien si ! Souvenez-vous, je devais débusquer l'antre des fanatiques des gommes ! (d'ailleurs, je me demandais comment les mecs avaient faits pour nous piquer nos stylos juste sous notre nez, parce que 5 minutes avant, on les avait encore).
Mais du coup, si les fanatiques des gommes confisquaient les-dites gommes pour leur rendre un culte (oui, pour une raison que je ne m'expliquais pas, les gommes étaient vénérées comme des Dieux, contrairement aux stylos qui avaient l'air de représenter le Mal absolu, d'où leur extermination, mais bref...), et bien nous aurions été dans la merde, parce que nous aurions été obligés de raturer nos feuilles ! (fin... les autres, moi j'avais mon crayon de papier gomme...).
Je me suis donc mise au décodage du code des gommes, et c'est ce moment que J a choisi pour revenir et m'annoncer qu'ils avaient récupérés les stylos ! (mais euh... à ce moment-là, dans ma tête, je savais que j'devais me servir de mon crayon de papier parce qu'on avait plus de stylos, mais j'avais pas pour autant percuté qu'on nous les avait piqué, fin c'est complexe...). Je demandais donc à mon chef d'éclaircir ce point : pourquoi nous avions du récupérer les stylos, alors que normalement, personne les avait piqués !
Il m'a fait la réponse la plus limpide qui soit « Secret Défense ».... Bon, Ok, garde tes réponses pour toi !
Ensuite, il me demandait de retourner à la fac pour préserver ma couverture (je trouvais ça idiot, parce que j'avais été formée pendant plusieurs mois, pendant lesquels je n'avais donc pas foutu les pieds à la fac, mais en même temps, j'avais l'impression que tous ces évènements s'étaient déroulés dans un laps de temps réduit).
Mais avant que je n'ai eu le temps de faire remarquer ce fait peu crédible à mon boss, je me suis reveillée (et... c'est peut-être pas plus mal, si ça se trouve, il m'aurait parlé de la pénurie des feuilles de papier sinon...).


Pour que vous compreniez à quel point ce rêve m'a traumatisée, lorsque je me suis réveillée, je me suis dit « Ah putain, j'espère que personne n'est venu me piquer mes stylos et puis mes gommes hein ! » (bah oui, ça aurait pas été pratique!). Ce n'était pas une phase de demi-sommeil, j'étais réveillée, la lampe allumée, assise dans mon lit. Et j'ai soupesé l'idée de me lever et d'aller vérifier. pendant une minute. Mais souvenez-vous, dans mon rêve, les fanatiques des gommes ne piquaient pas les crayons de papier avec des gommes au bout, donc je me suis dit que ce n'était pas grave, en fin de compte. J'ai donc renoncé à l'idée de me lever.
Je me suis rendormie.
Il était 3h47.

mardi 10 mai 2011

L'interprétation des rêves : le massacre des Clowns

Dans le genre rêve bizarre, il y a ceux qui sont... légèrement glauques et morbides. Comme... ce rêve-là, que nous allons ensuite tenter d'interpréter.


Tout commence dans un cirque (ça fait juste une éternité que j'y ai pas foutu les pieds hein, vraiment!). Sauf qu'au début, j'étais pas vraiment là. Oui, c'est assez conceptuel. En gros, j'étais là, mais y avait que mon esprit (j'étais un fantôoooooooome). Et donc, dans ce cirque, il y avait un mec, dans l'ombre, assis dans un super fauteuil genre trône (vous comprenez donc que ce mec est super important, c'est pas le premier pécore venu hein).
Et donc, dans ce cirque défilait des Clowns (gros nez rouge, traits sous les yeux, fin, vous connaissez la chanson hein). Et le but, c'était que les Clowns précédemment cités fassent rire le bonhomme très important. C'était capital, ça allait sauver le monde! (oui, dans mes rêves, des trucs à la con sauvent le monde, en l’occurrence, faire rire un mec).
Sauf que bon... c'était pas un marrant le type important dans le fauteuil (appelons-le... Mr Burns). Il rigolait même à que dalle. Sauf que du coup, comme c'était super capital qu'il rigole, et bah les Clowns étaient condamnés à mort quand ils arrivaient pas à le faire rire. Smithers (le mec à côté de Mr Burns et qui avait l'air d'être son valet) ordonnait à des gardes de les emmener à l'écart pour les faire torturer à mort (fin... torturer, torturer... c'est vite dit!).
C'est là que je me suis matérialisée dans mon rêve. Au début, j'étais un espèce d'esprit qui regardait la scène comme si je regardais la télé, et l'instant d'après, j'étais bien matérialisée, assise à une table avec d'autres gens. Parce qu'en fait, moi et mes potes, nous étions le jury. Certes, les Clowns qui ne faisaient pas rire Burns étaient condamnés à mort, mais ils étaient notés quand même (ouais, avec les petits panneaux avec des chiffres dessus et tout). Et donc, c'était la moyenne obtenue qui déterminait le supplice.
Fin... supplice... mon cerveau était encore à l'ouest cette nuit-là. Parce que quand je parle de supplices... Par exemple, le Clown numéro 1 a obtenu une note de 5.6. Et bah... il a été condamné à manger des pommes jusqu'à ce que mort s'ensuive. Et le Clown numéro 2. Bah, lui, on lui a donné une petite cuillère émoussée pour qu'il se tue (si vous voulez mon avis, c'est vraiment une mort plus enviable que les pommes hein). Mais avant d'avoir réussi à sauver le monde en faisant rire Burns... je me suis réveillée!


Il est maintenant temps de passer... à l'interprétation de ce rêve! Analysons donc les éléments de ce rêve un par un.
Tout d'abord, l'action se déroulait dans un cirque. Je pense que mon subconscient essaie de me faire comprendre que j'ai ENVIE d'aller au cirque. Ou peut-être que c'était une métaphore pour me faire comprendre que c'est le cirque dans ma vie, comment savoir!
Ensuite. Il y avait un mec assis sur un trône. Bon, en ce qui concerne le trône, on peut supposer que c'est le signe que c'est quelqu'un d'important, probablement un roi. Ou un PDG. Ou un prof. Peut-être que je suis obsédée par le mariage princier de William et de Kate, ou par la recherche d'un riche PDG pour me marier avec et lui piquer son pognon, ou que c'est un moyen détourné de mon esprit pour me faire comprendre que je suis stressée par la fac, qu'importe.
Et ce mec donc, il fallait que je le fasse rigoler pour sauver le monde. Encore une fois, puisque déjà, lorsque je me trouvais à Jérusalem en 1047, il suffisait que je trouve la date du jour pour sauver le monde. Je suppose donc que mon subconscient essaie de me faire sauver le monde dans mes rêves pour que je ne me sente pas impuissante dans la réalité. Ou alors, c'était juste pour donner un aspect un peu classe à mon rêve... Ou alors... mon rêve le plus cher est d'être une super-héroïne MARVEL...
Par contre, les Clowns... j'ai jamais aimé ça hein. J'ai jamais trouvé ça super rassurant. Et ça ne m'a jamais fait rire non plus. Peut-être que mon inconscient a essayé de me traumatiser. Vous vous rendez compte? Traumatisée par mon propre cerveau? Ah j'vous jure...
En plus, pour vous montrer par A+B que les Clowns c'est pas drôle, et bah... il rigolait pas le mec dans son trône, malgré leurs pitreries (on aurait dû faire venir Gad Elmaleh). Je pense que le fait qu'il soit aussi sérieux, c'est pour montrer justement, mon propre côté sérieux. Parce que pour vous situer, j'ai des personnalités multiples (non, en fait... j'ai une double personnalité avec des personnalités multiples, c'est un peu différent, mais bref). Donc, parmi ces personnalités multiples, il y a la folle (probablement à l'origine de ce rêve sans queue ni tête, les autres personnalités la surnomment d'ailleurs Doctor Banana), la sadique (qui a probablement participée elle aussi, notamment vers la fin) et donc... la sérieuse. Je pense donc que c'est un message de ma personnalité sérieuse, qui souhaiterait s'exprimer un peu plus. Mais bon... la flemme (oui, j'ai aussi une personnalité flemmarde).
Autre élément du rêve: au début, j'étais un fantôme, vous vous souvenez? Un espèce de fantôme là sans être là, genre je regardais la télé, mais de l'intérieur. C'est sûrement une angoisse profondément freudienne qui m'habite, le sentiment de ne pas exister quoi. Genre mon sur-moi est tellement en sur-moi, que je m'en oublie moi-même, vous voyez? Mais c'est un problème qui s'est vite réglé, puisqu'après, et bah je réapparaissais! En tant que Jury! Peut-être que c'est pour me signifier qu'il faut que je juge des clowns dans la réalité. Ou alors une influence néfaste de la nouvelle star. Ou alors j'avais juste envie de montrer des panneaux avec des chiffres aux gens...
Autre élément: dans ce rêve, j'avais des potes à côté de moi, qui faisait le jury eux aussi. Je les connaissais probablement pas, mais dans mon rêve, c'était comme ça, c'était mes potes. Je pense que ma personnalité asociale a ici exprimé ses angoisses, et ma personnalité freudienne a essayé de l'aider en faisant apparaitre des tas d'amis tout partout.

Dernier élément : le supplice des Clowns. Dans un premier temps, j'ai pensé que je regardais trop Dexter. Et puis quand j'ai vu à quoi ressemblait les supplices, je me suis juste dit que ça allait pas bien là-haut. Parce que manger des pommes jusqu'à en mourir, bon... bah ça doit pas être des plus agréables hein, et ça doit pas être des plus rapides. Mais peut-être que j'avais envie de manger des pommes, qui sait? La deuxième mort trouve une explication convaincante. J'adore tuer les gens à la petite cuillère émoussée, vraiment. Mais l'analyse ne peut pas s'arrêter ici. Pour la simple est bonne raison que la mort de la petite cuillère est venue APRES celle des pommes. Je pense donc que j'avais envie de manger de la compote de pommes. On a des envies, comme ça, que voulez-vous...

Délire horoscopique

Parfois, quand on rêve, des choses qu'on trouve ridicule dans la réalité sont tout à fait plausibles. Par exemple, les horoscopes. Le meilleur argument pour dire que c'est de la merde, c'est de dire qu'un horoscope, ça peut pas être vrai, parce que c'est pas possible que la même chose arrive à tous les disons... Gémeaux, en même temps. Ouai, bah ça se voit que vous vivez pas dans ma tête.
Tout commence par une rencontre. Avec un mec (bon, je le connais, mais je l'avais pas vu depuis 5 ans, d'où ma question : qu'est-ce qu'il vient foutre la dedans!). Et dans mon rêve donc, il s'appelait Mario (me demandait pas pourquoi j'ai choisi de lui donner le nom d'un plombier italien tout de rouge vêtu, je l'ignore moi-même. Mais il est important de souligner qu'en vrai, il s'appelle pas DU TOUT comme ça! Et qu'il n'est pas non plus plombier !).
Ensuite, moi et mon ami Mario nous allions nous installer à la terrasse d'un café. Et puis tout à coup, je clignais des yeux, et PAF ! D'un coup d'un seul, je me retrouvais avec un journal entre les mains, sorti de je-ne-sais-où et ouvert à la page des horoscopes. Mario me demande donc de lui lire l'horoscope des Bélierss (alors que bon, à la base, il était pas bélier, je le savais ! Alors pourquoi diable me demandait-il de lire l'horoscope des Béliers ? Là, vous allez me dire que c'était peut-être l'horoscope de sa sœur, de son père ou de sa femme ! Sauf qu'il avait pas de famille et pas de femme, Mario était un SOLITAIRE!).
Je m'attelais donc à la lecture à haute voix de l'horoscope des Béliers, qui donnait quelque chose comme « Côté finances, serrez-vous la ceinture, vous connaitrez également quelques problèmes intestinaux du fait de l'alignement de Mercure et de Jupiter ». Vous vous souvenez la réflexion du début, comme quoi les horoscopes, c'est naze, parce que c'est pas possible que la même chose arrive à tous les Béliers en même temps ? Et bah là, PAF !
Dans un même mouvement, Tous les Béliers se sont précipités vers les toilettes les plus proches : les problèmes intestinaux avaient frappés ! (z'avaient tous des gaz, heureusement que les rêves n'ont pas d'odeur).
Par la suite, je me suis dit que bon, après tout, j'avais qu'à lire mon propre horoscope. Je ne sais plus exactement ce que ça donnait, mais disons... que l'horoscope m'annonçait une rentrée d'argent exceptionnelle et qu'un sac de pièces d'or venait de m'atterir sur mes genoux. Et là, je remarquais qu'il était arrivé exactement la même chose à Mario. Alors que c'était pas possible, il était pas Sagittaire, puisqu'il était né au mois de juillet, MERDE ! (Comment je le sais ? Eh bien tout simplement parce que dans mon rêve, c'était très clair ! Même si là aussi, ce n'était pas la vraie date de naissance du mec, il semble que je n'ai pris que son enveloppe corporelle, et que tout le reste est parti en une sorte d'interprétation personnelle de ma part).
Pendant tout le reste du rêve, j'étais obnubilée par cette seule pensée. Comment pouvait-il être Sagittaire alors qu'il était né en Juillet ? Mais entretemps, les Scorpions avaient découvert leur horoscope. Et selon celui-ci, tous les Scorpions du monde allaient fêter une heureuse nouvelle, et comme, toujours d'après l'horoscope, ils se sentaient d'humeur généreuse, tous les autres signes étaient invités à participer à la fête ! (Enfin, sauf les Béliers, toujours en proie à des troubles intestinaux...).
Je laissais donc le reste de la population faire la fête, sous l'égide des Scorpions, pendant que j'emmenais voir Mario voir un type, une sorte de génie, qui allait vérifier par des calculs super pointus qu'il était bien Sagittaire, même en étant né en Juillet (Alors que quand on est arrivé, sur le tableau noir qui trainait dans un coin de son labo, c'était marqué « 2+2=4 », tu parles de calculs pointus!).
Et il faut aussi préciser que le type en question, appelons-le... Professeur Frinke (merci les Simpsons...) était aussi un Scorpion, et que donc, il faisait la fête. Tout seul. Faut dire que son labo était un peu perdu en pleine cambrousse, les gens allaient pas se faire chier à lui rendre visite, sauf dans le cas de Mario et de moi, qui avions besoin de lui.
Mais quand même, tout cela me rendait curieuse. Quelle était donc la nouvelle que tous les Scorpions célébraient ? Parce que du coup, ils faisaient la fête, ok, mais quand même pas tous pour la même raison ! Et vu l'ampleur de la fête, ils devaient tous avoir gagné au loto !
Eh bien non ! Mon esprit est beaucoup plus tordu que ça ! En effet, le Professeur Frinke m'a alors répondu que sa femme était morte, et qu'il était très content (me demandez pas pourquoi, c'était peut-être une peau de vache, j'en sais rien, c'est très secondaire de toute façon...).
Et là ! Mario me dit que lui aussi est content, parce qu'il a aussi perdu sa femme (alors que si vous avez bien suivi, il était pas marié, qu'à la base, il est né en Juillet, et qu'il était supposé être Sagittaire).
C'était certes bizarre, mais ça ne m'a pas choqué plus que ça. Et j'ai préféré demandé au professeur si tous les compagnons des Scorpions sont morts. Et apparemment, oui, tous les conjoints de Scorpions sont morts, et tous les Scorpions en sont apparemment très contents. J'vous explique pas le déficit démographique...
Mais du coup, cette réponse a entrainé une autre question existentielle. « Mais euh... Si les deux conjoints, ils étaient Scorpions, ils meurent tous les deux ou ça s'annule ? ». Et avant que le prof Frinke me réponde, je me suis souvenue de la raison première de notre venue ici, à savoir : Mario était-il Sagittaire ou Scorpion, alors qu'il est né en JUILLET !

Et là... c'est le drame. Mon père s'est réveillé, s'est levé, et son petit orteil a tapé contre le pied de son lit, provoquant de sa part un lâché de jurons, et du même coup, mon réveil. Je considère ce réveil comme un véritable drame, puisque je ne saurais jamais le signe astrologique de Mario. Je ne saurais jamais si quand les deux gens sont Scorpions, ils meurent tous les deux ou si ça s'annule. Je vous le demande, comment puis-je espérer survivre sans les réponses de ces questions existentielles !

Tomb Raider : le temple d'une civilisation non-identifiée de la mort...

On m'a souvent accusée d'être une grosse geek. Ouai, j'admets, 5 ou 6 consoles sont regroupées dans ma chambre, en compagnie d'une vingtaine de boite de jeux vidéos. MAIS CE N'EST PAS UNE RAISON POUR DIRE QUE JE SUIS GEEK! Et puis un jour arrive le rêve qui vous fait vraiment passer pour une GEEK. Même avec la meilleure volonté du monde, c'est même plus possible de se défendre.

Mon rêve commence donc dans une forêt tropicale dense, devant un temple d'aspect maya (retenez bien qu'on est devant un temple ANCIEN c'est important). Enfin, de ce que j'en sais, ça aurait très bien pu être un temple aztèque ou inca, je savais même pas comment j'avais atterri devant ce temple, alors comment voulez-vous que j'identifie la civilisation?
Enfin bref, ma mission semblait clair : j'étais devant un temple Maya/Aztèque/Inca, je devais donc récupérer un trésor. J'entrais donc dans le temple, et j'avais à peine franchi l'entrée que PAF! Un piège! Et PAF! J'étais morte! (je vous passe les détails sanglants, dans ma grande bonté, mais je crois que des pics sont brusquement sorties du sol pour m'embrocher parce que j'avais pas appuyé sur la pierre du chambranle de la porte qui permettait de désactiver le piège. Comment je savais qu'il fallait que j'appuie là? eheh, vous allez voir...)
C'est là que mon côté GEEK s'est exprimé. Parce que j'aurai pu mourir, et tout aurait pu en rester là, mais il faut l'avouer, ce rêve n'aurait alors eu aucun intérêt! Mais je ne suis morte qu'une minute en fait, et encore! Car alors que je venais de mourir, un écran Game Over, écrit en lettres de sang est apparu devant mes yeux ébahis (oui, même à moi ça me semblait bizarre) et en-dessous, il était écrit "vous êtes morte (sans déconner, j'avais pas remarqué, heureusement que t'es là pour me le dire!) car vous n'avez pas désactiver le piège en appuyant sur la troisième pierre en partant du bas sur le chambranle gauche de la porte" (cette information était quand même plus intéressante).
Puis la partie repris, j'étais de nouveau devant le temple Maya/Aztèque/Inca, j'avançais donc jusqu'à la porte, et je vis le cadavre que j'avais laissé, gisant sur le sol, tout ensanglanté. Alors, j'appuyais sur la pierre que l'on m'avait indiqué pour désactiver le piège et poursuivre mon chemin en toute sécurité, retentit soudain une musique qui n'avait de toute évidence rien à foutre là la victory fanfare de Final Fantasy VII (ce jeu déchire, certes, mais j'étais déjà dans un trip Tomb Raider...). Je haussais cependant les épaules, et poursuivit mon chemin, mais là, l'inattendu se produisit!J'avais à peine fait deux pas depuis le premier piège que j'en déclenchais un second, une pluie de flèches, en marchant sur la mauvaise dalle (y avait quand même 15 dalles à mes pieds, l'a fallu que je marche sur la mauvaise hein, si c'est pas de la malchance...). De nouveau, l'écran Game Over apparu, et m'expliquait que cette fois, je n'avais pas désactivé le piège en appuyant sur 4 dalles en même temps, dalles qui, bien sûr, n'étaient pas disposées les unes à côté des autres, trop facile sinon...
Ni une ni deux, je revins à la vie, au début du temple! De nouveau, je désactivais le premier piège, en repérant le premier cadavre que j'avais laissé, puis le second, en voyant le deuxième cadavre! (parce que pour vous situer, je me souvenais pas que j'étais morte, jusqu'à ce que que je vois les cadavres que je laissais derrière moi, tel un petit poucet, et à chaque fois, comme miraculeusement, la solution pour désactiver le piège m'apparaissait comme par magie)!
Je vous passe la suite de mes morts sanglantes, principalement parce que j'ai semé un cadavre tous les deux pas dans ce temple, avec des morts aussi variées que la chute dans un précipice, le traditionnel rocher qui tombe du plafond et qui roule dans le couloir, menaçant de m'écraser, les pièges de feu, etc etc etc... Je tiens aussi à souligner que, parfois, je sentais venir le piège, alors je tentais de trouver comment le désactiver! ... Et c'était toujours à ce moment-là que je me prenais le piège dans la tronche... Cependant, mon subconscient n'était pas totalement à la masse. Certes, quand je mourrais, je recommençais du début, puis je parvenais à franchir quelques checkpoints (et il faut l'avouer, c'était chouette, parce qu'avant d'atteindre le premier, j'ai bien dû désactiver 25 fois le premier piège).
Mais bientôt, j'arrivais à la fin de ce temple de 8 étages, 144 chambres et trois fois plus de pièges, et au fil du temps, je m'étais accoutumée à l'écran Game Over qui me disait comment désactiver le piège qui venait de me tuer, et même à la victory fanfare qui me félicitait de l'avoir désactivé.
Mais je franchissais enfin la dernière porte de ce temple. J'allais découvrir le trésor! (je savais pas ce que c'était, mais au fond de moi-même, j'espérais que c'était pas un truc merdique, parce que j'étais morte plus d'une centaine de fois, et certes, j'avais une réserve de vie illimitée, mais quand même, j'en avais chier pour arriver jusque là!). Et là... (c'était déjà bizarre, mais là, ça battait vraiment tous les records!)
Je me suis retrouvée sur un plateau tv, tout de blanc chromé, et quelques candidats étaient déjà en place derrière des pupitres munis de buzz. L'animateur m'accueillit aussitôt, et aucun d'entre eux ne sembla surpris de me voir débarquer, couverte de crasse et de sang. Je me trouvais dans une sorte de Questions pour un Champion, dont le gain final était mon trésor Maya/Aztèque/Inca (j'avais déjà trop galéré pour arriver jusque là, c'était donc normal qu'il me revienne sans que je m'emmerde à répondre à des questions!).
Plus motivée que jamais, je me préparais à buzzer pour répondre à la première question! Julien (l'animateur du jeu n'avait pas de nom, mais pour plus de commodités, nous allons l'appeler Julien) dégaina sa première petite fiche pour nous poser la première question :
"Vaut-il mieux être une asperge ou un poireau?"

Là, je l'avoue, je suis restée... dubitative. Mais pas autant que lorsque j'ai entendu la réponse de l'un des candidats qui était "noire". Ce qui me semblait déjà irréel le devint encore plus lorsque Julien lui accorda trois points. Ce petit manège se poursuivit pendant plusieurs questions, et à chaque fois, aucune des réponses n'avaient de rapport avec la question. Je décidais donc de tenter ma chance, et lorsque Julien demanda si les hérissons étaient mignons, je répondis citrouille. Et je remportais huit points d'un coup, me qualifiant pour la seconde manche! (ne me demandez pas pourquoi j'ai dit citrouille, et ne me demandez pas non plus pourquoi j'ai gagné huit points d'un coup).
Quoiqu'il en soit, j'étais qualifiée, mais lorsque les autres candidats virent à quel point j'étais douée pour ce jeu (je ne sais pas où ils ont été cherché ça, mais je le savais, rien qu'à l'expression neutre qu'ils avaient sur le visage) ils ont décidés de tous abandonner.
Je remportais donc le trésor Maya/Aztèque/Inca, mais avant de voir ce que c'était précisément (vu l'idée générale du rêve, ça se trouve c'était une télécommande pour zapper d'émissions), je me réveillais (et là, j'avoue que j'ai eu un temps d'arrêt lorsque j'ai commencé à me rappeler ce rêve... Après, j'ai haussé les épaules, je me suis retournée et je me suis rendormie...)

De Troie au Chapelier Fou...

Après coup, je me suis demandée comment j'avais réussi à associer le siège de Troie, mon salon, un camp romain, Dexter et le Chapelier Fou (entres autres). Croyez-moi ou pas, mais j'ai presque réussi ! Enfin bref, commençons par le commencement...

Mon rêve débute tout naturellement par le siège de Troie par les grecs. Là où ça se gâte c'est que Troie avait été repositionnée géographiquement da
ns mon couloir et les assaillants avaient pris position devant la porte (vitrée) dudit couloir. Logique.
Etant un soldat de Troie qui avait réussi on ne sait comment à se barrer de la ville (oui oui, les femmes se battaient aussi apparemment, mais il semblerait que je n'étais pas la plus courageuse du lot), je m'étais réfugiée dans un coin sûr, c'est-à-dire mon salon. Je ne vais pas vous faire un plan de ma maison, mais pour faire court, il faut savoir que mon salon est ouvert sur le pièce dans laquelle se trouve la fameuse porte du couloir. J'étais donc dans mon salon, planquée derrière le canapé d'angle vert (qu'on a bazardé y'a bien 10 ans, mais je l'aimais ce canapé...) mais je n'étais pas toute seule. A côté de moi
se trouvaient une vieille femme et un enfant d'environ 10 ans. Le gamin me dit qu'il était le fils du deuxième personnage le plus important de l'Empire Romain après l’empereur, j'ai bien sûr nommé le Consulator ! Tout à fait normal en pleine guerre de Troie. Et bien sûr, les grecs ne devaient absolument pas trouver le gamin.

Le temps passant super vite dans un rêve, la seconde suivante je tentais de me faire toute petite derrière un fauteuil avec le gamin (non il n'a pas de nom, c'est comme ça, c'est mon rêve !), la femme était à côté, derrière le canapé, sans bouger, sans parler, et je crois même sans respirer ! A se demander si ce n'étais pas une poupée. Bref, comme il fallait s'y attendre puisque mon salon n'est qu'à quelques mètres de la porte du couloir/Troie, un gars avait fini par venir faire un tour du côté du canapé. Et là c'est magique, alors qu'une seconde plus tôt je disais au garçon de ne pas faire de bruit, il se retrouvait maintenant assis sur le fauteuil comme téléporté et entamait gentiment la conversation avec le soldat grec. La seconde d'après c'était à mon tour de me retrouver assise su
r le fauteuil avec le gamin et à taper la discute avec le général (oui en fait c'était le général). Seulement le soldat était grec (enfin pas vraiment, on le verra après) et moi j'étais troyenne et on ne devait pas parler le même grec parce qu'on ne se comprenait pas. Après plusieurs tentatives de différentes langues (qui sonnaient exactement pareilles), le général finit par trouver une langue que je connaissais.
Mais là, deuxième problème ! Parce que rappelons-le, ce gars était mon ennemi, je ne pouvais pas lui dire que j'avais réussi à me faire la malle de la ville que j'étais sensée défendre contre les siens ! D'où la nécessité d'inventer une histoire cohérente. C'est fou ce quecohérent peut signifier dans un rêve... Je racontais donc au général que j'étais une veuve d'un village voisin de Troie qui avait fuit pour se réfugier dans la ville (parce que bien sûr, comme j'avais dû vivre dans une grotte depuis des années, je ne savais pas qu'il y avait un siège). Mais comme c'ét
ait un type gentil, il ne s'aperçut même pas que j'étais habillée en soldat, et il me crut. Il ordonna même que le gamin et moi nous soyons emmenés dans une tente pour être lavés et habillés proprement. Super sympa quand même, mais honnêtement, je n'aurais pas trop eu confiance pour mener une armée dans un gars qui croyait candidement tout ce qu'on lui déblatérait.
On a perdu la vieille à ce moment. Et c'est là que j'ai commencé à dérailler complètement...

Bien sûr, mes assaillants grecs avaient érigés un campement typiquement romain devant Troie. Le soir, le général nous conduisit l'enfant et moi dans un clairière au milieu du camp. C'était une belle clairière, digne de Blanche-Neige , et fait remarquable, l'herbe était recouverte d'environ 5 cm d'eau, une mini piscine en somme. Et donc naturellement, nous nous sommes mis tous les trois à courir et à danser (sans musique) comme des tarés dans la clairière et balançant des gerbes d'eau à chaque saut. Il était vraiment gentil quand même le général. A un moment, on a perdu le garçon (on ne l'a jamais retrouvé d'ailleurs...). U
n instant plus tard, la décor changeait...

Mon frère était devant son bureau d'ordinateur, dans une chambre. Il faut noter que je n'ai pas de frère en réalité, donc je ne sais pas d'où il vient celui là, mais je savais que c'était mon frère. Bref, il regardait une vidéo et je m'aperçus que c'était des morceaux de sa vie, mais genre série télé. C'est là que la série Dexter entre en jeu... (C'est lié aux grecs/romains, je vous rassure)
Mon frère apprenait dans l'épisode qu'il avait été adopté mais que ses parents biologiques vivaient à côté. Et dans sa vie d'ordinateur, il n'avait pas de soeur, allez comprendre. La scène suivante, il se retrouvait sur un bateau (celui de Dexter pour ceux qui connaissent) avec ses parents adoptifs et sa mère biologique, qui bien sûr ne savait pas que c'était son fils. Alors qu'ils voguaient tranquilles, sa mère biologique s'approche de mon frère et lui fait remarquer qu'il est mal rasé sous le menton. Et hop ! aussi sec, elle sort de Dieu sait où un rasoir jetable et finit de le raser tout en lui faisant remarquer que son mari (donc le père biologique) a les mêmes poils récalcitrants (tu m'étonnes !), poils dangereux car coupants (aucune idée d'où ça m'est venu ça). Je ne sais pas si
il a finit par lui dire que c'était son fils car je suis revenue dans le camp romain où mon frère m'a suivit apparemment.
Il avait aussi décidé qu'on s'ennuyait ferme et voulait faire la fête. Et il avait une conception assez précise d'une fête réussie. Il commença par copiner avec un couple de soldats romains/grecs (rapellez-vous, il existe des femmes soldats) qu'il persuada qu'il fallait absolument se déguiser pour se marrer. C'est comme ça que la femme se retrouva en hot-dog géant, ce qu'elle n'apprécia pas plus que ça. Je ne me souviens pas en quoi étaient les deux autres. Deuxième étape pour s'éclater, faire appel au roi de la fête, j'ai nommé le Chapelier Fou (version Johnny Depp forcément) que mon frère se charge d'appeler. Le Chapelier se pointe comme une fleur sur son opossum gonflable. Vous vous demandez bien sûr ce qu'est un opossum gonflable. Bonne question et je ne suis pas sûre de vraiment savoir. Le truc ressemblait à un matelas jaune version personnage de manga et après réflexion, ça ressemblait autant à un opossum qu'une petite cuillère. Quoi qu'il en soit, si mon frère et ses nouveaux pot
es étaient super contents de pouvoir faire la fête, le Chapelier lui tirait une tronche de quatre pieds de long. Faut le comprendre aussi ! Son opossum était dégonflé et mon frère avait planqué le gonfleur pour pouvoir continuer à faire la fête, parce que tout le monde sait que quand le Chapelier s'en va, l'ambiance aussi. Il existait une deuxième solution pour permettre au Chapelier de se casser : retrouver les clés d'or (ou d'argent) disséminées dans l'herbe. Mais comme j'étais super solidaire avec mon frangin, je ramassais toute les clés que je trouvais (peut-être pour m'en faire un bouquet ?) en ne laissant que celles en cuivre qui ne servaient à rien.


Bref, le Chapelier avait les boules, mon frère s'éclatait comme un petit fou, mon cher général avait disparu et je passais le temps à courir la campagne pour ramasser ces foutues clés. Fin de l'histoire ? Aucune idée.

vendredi 6 mai 2011

Bienvenue à Jérusalem...

Parfois, quand on rêve, on sait exactement où et quand on se trouve. Même quand, a priori, ça ressemble pas du tout à l'endroit où on est sensé être. Dans cette optique, voici le premier de nos rêves étranges. Bienvenue à Jérusalem, en 1047 (et pas 1046 ou 1048, 1047!)

Je me trouvais donc à Jérusalem, en 1047, en pleine inquisition espagnole (vous trouvez ça étrange? vous n'avez pas encore vu la suite...). J'étais dotée d'un guide michelin (oui, il y avait vraiment marqué "guide michelin" sur ce merveilleux ouvrage) qui contenait les événements précis de toute l'année 1047 à Jérusalem, et pour une raison qui m'échappe, il était très important pour moi de retrouver la date exacte, c'était une question de vie ou de mort!
Je me mettais donc en quête de la date du jour, avec très peu d'indices. Je savais que nous étions en été, car il faisait chaud, et que ça ne pouvait donc pas être le printemps, c'était forcèment l'été! (et pourtant, je ne connais rien du climat jérusalemien).Je me mis donc à errer dans la ville, et à interroger les habitants pour savoir qui était déjà mort, et quels événements s'étaient déjà déroulés pour connaître la date exacte. Au fil de mes déambulations dans la cité, je parvenais devant un immense mur, placardé d'affiches (après coup, ce que j'ai supposé être mon interprétation personnelle du mur des lamentations). J'ai donc examiné ces affiches qui semblaient annoncées une sorte de spectacle (je n'ai pas plus de détails, désolée...) qui devait avoir lieu dès le lendemain. J'avais donc trouvé la date du jour! Je me sentais transportée de joie!
J'allais donc me détourner, pour repartir en quête... de quelque chose, lorsque plusieurs réflexions me vinrent à l'esprit.


1)Pourquoi toutes les affiches sont en français? Nous sommes en Jérusalem, tout devrait être en hébreu!
2)Ah oui, c'est vrai que j'ai un T.A.R.D.I.S * (voir en bas de l'article) qui fait traduction instantanée!
3)Mais au fait... où est mon T.A.R.D.I.S?

J'avais désormais complètement oublié pourquoi la date du jour était tellement importante (j'avais probablement sauvé le monde en la découvrant... pourquoi m'en serais-je soucié plus longtemps?) et je décidais donc de partir en quête de mon T.A.R.D.I.S. Après moult pérégrinations, je parvenais enfin à retrouver mon vaisseau, devant la principale église de la ville (d'ailleurs, une boite bleue en plein milieu d'une cité moyen ageuse, cela ne semblait étonner personne...). Et là, entourant mon T.A.R.D.I.S, une tribu d'indiens, qui ressemblaient fortement à des enfants, mais qui étaient en fait des adultes, en train d'encourager leur chef. En effet, celui-ci effectuait une sorte de danse de la pluie autour de mon T.A.R.D.I.S, car celui-ci ressemblait à s'y méprendre à l'un de leurs Dieux (faut quand même pas être net pour vénérer une boite bleue, ça aurait été David Tennant, bon, ok, mais là...)
Je m'avançais donc d'un pas ferme, bien décidée à bouter les indiens hors de mon T.A.R.D.I.S pour m'envoler vers d'autres cieux.

Et c'est à cet instant que je me suis réveillée, laissant beaucoup de questions en suspens...

Petite note : pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un T.A.R.D.I.S, petite mise au point ici :