mercredi 25 mai 2011

Les terroristes des stylos et les fanatiques des gommes

Toujours dans la veine des rêves étranges, en voici un, franchement collector. Au début, ça partait bien hein. Et plus ça va, plus c'est parti en cacahouète. Pendant un moment, je me suis même demandée si c'était bien le même rêve, mais en même temps, tout s'enchainait d'une façon très logique...


Tout commence dans un amphithéâtre (pour vous situer, je suis étudiante en licence, et nous avons effectivement des cours dans des amphithéâtres, bah là, c'était tout pareil, sauf que c'était un amphi dans lequel j'avais jamais foutu les pieds). Sauf que là, moi et ma centaine de petits camarades (là aussi c'est risible ! une centaine de camarades ! Nous ne sommes jamais aussi nombreux, il y a bien trop d'absentéisme!), nous n'étions pas en cours, mais en partiels.
J'ai une remarque à faire à ce stade. Parce que les gens, tous mes petits camarades, n'avaient pas de visages (je pense que c'est dû au fait que je ne pouvais pas mettre un visage sur autant de personnes... ou alors je regarde trop Doctor Who, c'est pas impossible...). Et pourtant, je les connaissais, c'était tous mes potes ! (totalement ridicule, c'est inconcevable que j'ai autant d'amis!). Et donc, avant que le partiel ne commence, je discutais avec l'un des sans-visages, qui était l'un de mes amis, ouai, bon, ok, pourquoi pas. Mais enchainons.
Le partiel a donc débuté, et il devait durer deux heures. Le principe de l'épreuve était simple, c'était une série de questions qui s'étalaient sur une bonne cinquantaine de pages. Alors je commence mon devoir, pépère, et pendant ce temps, mon pote-sans-visage mumumait des génériques de séries pour réfléchir.
Et puis d'un coup d'un seul, comme ça, POUF ! Les deux heures de devoir étaient finies, mais je n'avais réussi qu'à compléter la moitié de mon devoir, fin... j'avais quand même fait mieux que la plupart de mes petits camarades sans-visage hein... bref, il était temps de rendre les copies. Donc je levais mes petites fesses de mon siège, et j'allais rendre ma copie.
Cependant, alors que je m'apprêtais à sortir de l'amphi, quelqu'un m'a bousculée, et toutes mes affaires se sont éparpillées sur le sol. J'ai donc perdu un temps fou à les ramasser, puisque quand j'ai eu fini, il n'y avait plus que moi dans l'amphi (oui, je sais, ça a l'air très anecdotique que je ramasse mes affaires et que je sois la dernière à sortir, mais je pense qu'en fait, ce n'était pas innocent...). Bref. C'est là que ce rêve part grave en vrille.
Donc je sortais de l'amphi, et je me retrouvais dans la rue (là aussi, normal me direz-vous, sauf que dans la fac où j'étais, et bah y avait que cet amphi là en fait...). Je marchais donc dans la rue, normal, et POUF ! Je me retrouvais dans un semi-remorque aménagé en cellule de crise du FBI.
Et puis un homme s'est approché de moi, en costard et tout (nous sommes les men in blaaaaack), et ce dernier m'expliquait qu'il appartenait à la cellule de recrutement, et que ma candidature les intéressait grandement (j'ai jamais postulé là-dedans moi... mais bref... c'est là que la bousculade à la sortie de l'amphi prend tout son sens, ils ont fait exprès de m'isoler pour me convoquer dans leur semi-remorque high-tech...). En effet, … J (appelons-le J, si vous le voulez bien) m'a ensuite expliqué que les partiels que nous passions dans les facultés, dans les cadres de nos licences étaient faits pour sélectionner les meilleurs étudiants et les recruter dans son agence (Bon, ok, pourquoi pas, maintenant vous savez à quoi servent véritablement les partiels...).
Et en l’occurrence, le partiel que je venais de passer (je précise que je fais une licence d'Histoire hein rien à voir avec des trucs d'espions) avait pour but de déterminer les aptitudes des étudiants à casser des codes complexes. Et apparemment, j'étais douée.
Ok, why not... Mais ! Je venais de passer un partiel en histoire moderne. Rien à voir avec les codes donc. Sans compter que je venais juste de le passer, alors ils avaient fait vachement vite pour le corriger ! (totalement surréaliste, toutes les personnes à la fac me comprendront).
Mais bref. Ils voulaient me recruter, j'allais partir en centre de formation etc etc. Mais là, je répondais à J que je ne voulais pas entrer au FBI, c'était naze quoi. Et donc, il me répondait (je cite) « Le FBI ? Pfff... on est pas des nullos, ici c'est la CIA » (et effectivement, c'était plus la classe...).
Les dix secondes suivantes ont été consacrées à ma formation. Je suis allée dans un autre endroit, et HOP ! Retour dans le camion-base avant que je puisse me rendre compte que j'étais partie ! Et on m'a donc donné un uniforme. Et là, en me regardant dans le miroir, je me suis aperçue que ce n'était pas moi (enfin si, c'était moi, je savais que c'était moi dans mon rêve...) mais j'étais rousse. Très très rousse (certes, j'ai quelques reflets roux dans ma magnifique chevelure, mais pas à ce point...).
Et donc J m'a ensuite assignée ma toute première mission. Il m'a donc donné un papier couvert de mots, et sans le lire, je savais de quoi ça parlait, parce que j'avais lu le titre. Je crois que je n'ai même pas eu besoin de le lire pour trouver le message codé caché à l'intérieur.
Cette phrase était totalement absurde, vraiment. Ça donnait quelque chose comme « Les framboises sont perchées sur le tabouret de mon grand-père » (je remercie ma comparse du blog Bess).
J'avais donc réussi à déchiffrer le code ! (oui oui... vive moi!). Et comme la destinée de ma nation me préoccupait grandement, je demandais donc à mon patron ce qu'avait fait les terroristes. Et donc, le but secret des terroristes était... qu'ils voulaient supprimer tous les stylos du monde (TADADADAAAAAAAAAAAAAAM!!!!!!!).
Très pragmatiquement, je répondais alors à mon chef « ah bah oui alors, c'est vrai que ça aurait pas été très pratique... ». Ce dernier a donc poursuivi en me disant qu'il allait les arrêter avec son équipe, que je ne devais m'inquiéter de rien, mais que je devais quand même faire gaffe à mes stylos.
Ensuite, il m'a fait le plus beau cadeau que j'ai jamais reçu dans ma vie. Il m'a offert... UN CRAYON DE PAPIER ! (avec une gomme au bout!). Comme ça, je pourrais continuer à écrire et à décoder des trucs au cas où les terroristes arrivaient à piquer les stylos. D'autant plus, que c'était un crayon de papier de compét', parce que même quand on le taillait, il gardait la même taille.
Et donc, maintenant que j'avais fait mon rapport à mon patron, je retournais dans mon magnifique bureau de la CIA pendant qu'il allait arrêter les terroristes avec son équipe (si vous vous souvenez bien, tout à l'heure, j'étais dans un camion-base, j'ai dû avoir une promotion...). Et sur mon bureau m'attendait un nouvel ordre de mission, je devais débusquer la tanière des fanatiques des gommes !
Avant de poursuivre, quelques remarques sur le dossier. Sur celui-ci, il était inscrit en rouge CONFIDENTIEL, URGENT en violet, et un autre MOT était inscrit en bleu. Je me souviens m'être dit que quand même « c'était vachement pratique le code couleur ! ».
Après cette brève intermède, je me suis remise au travail, parce que les terroristes avaient finalement réussi à nous piquer nos stylos, et ils allaient les exterminer d'un instant à l'autre ! (un stylocide de masse!). Par conséquent, nous n'avions plus que des crayons de papier pour travailler. Pas grave me direz-vous ? Eh bien si ! Souvenez-vous, je devais débusquer l'antre des fanatiques des gommes ! (d'ailleurs, je me demandais comment les mecs avaient faits pour nous piquer nos stylos juste sous notre nez, parce que 5 minutes avant, on les avait encore).
Mais du coup, si les fanatiques des gommes confisquaient les-dites gommes pour leur rendre un culte (oui, pour une raison que je ne m'expliquais pas, les gommes étaient vénérées comme des Dieux, contrairement aux stylos qui avaient l'air de représenter le Mal absolu, d'où leur extermination, mais bref...), et bien nous aurions été dans la merde, parce que nous aurions été obligés de raturer nos feuilles ! (fin... les autres, moi j'avais mon crayon de papier gomme...).
Je me suis donc mise au décodage du code des gommes, et c'est ce moment que J a choisi pour revenir et m'annoncer qu'ils avaient récupérés les stylos ! (mais euh... à ce moment-là, dans ma tête, je savais que j'devais me servir de mon crayon de papier parce qu'on avait plus de stylos, mais j'avais pas pour autant percuté qu'on nous les avait piqué, fin c'est complexe...). Je demandais donc à mon chef d'éclaircir ce point : pourquoi nous avions du récupérer les stylos, alors que normalement, personne les avait piqués !
Il m'a fait la réponse la plus limpide qui soit « Secret Défense ».... Bon, Ok, garde tes réponses pour toi !
Ensuite, il me demandait de retourner à la fac pour préserver ma couverture (je trouvais ça idiot, parce que j'avais été formée pendant plusieurs mois, pendant lesquels je n'avais donc pas foutu les pieds à la fac, mais en même temps, j'avais l'impression que tous ces évènements s'étaient déroulés dans un laps de temps réduit).
Mais avant que je n'ai eu le temps de faire remarquer ce fait peu crédible à mon boss, je me suis reveillée (et... c'est peut-être pas plus mal, si ça se trouve, il m'aurait parlé de la pénurie des feuilles de papier sinon...).


Pour que vous compreniez à quel point ce rêve m'a traumatisée, lorsque je me suis réveillée, je me suis dit « Ah putain, j'espère que personne n'est venu me piquer mes stylos et puis mes gommes hein ! » (bah oui, ça aurait pas été pratique!). Ce n'était pas une phase de demi-sommeil, j'étais réveillée, la lampe allumée, assise dans mon lit. Et j'ai soupesé l'idée de me lever et d'aller vérifier. pendant une minute. Mais souvenez-vous, dans mon rêve, les fanatiques des gommes ne piquaient pas les crayons de papier avec des gommes au bout, donc je me suis dit que ce n'était pas grave, en fin de compte. J'ai donc renoncé à l'idée de me lever.
Je me suis rendormie.
Il était 3h47.

4 commentaires:

  1. attention, je vais vus piker vos feuilles, mouhahahahahahahaha!!!!!!! non mais sérieusement, qu'elle est l'interprétation de ce reve, il a l'air plutot réaliste, non?

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  2. Je vais rêver de ce crayon qui garde la même taille quand on le taille. O_O

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  3. Je pense qu'il est grand temps d'arrêter les études d'histoire....
    Ce qu'elles font à ton cerveau OOOOOH LA LA!!!

    Cependant, en y réfléchissant bien un monde sans crayons, c'est un monde sans feuilles, donc sans livres donc.... Chiant

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  4. MA chérie il serait temps de ralentir les séries télé ^^ la CIA au moins tu vises haut ^^ JE ferais appel a toi si un de mes stylos disparait en tout cas

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