mardi 10 mai 2011

De Troie au Chapelier Fou...

Après coup, je me suis demandée comment j'avais réussi à associer le siège de Troie, mon salon, un camp romain, Dexter et le Chapelier Fou (entres autres). Croyez-moi ou pas, mais j'ai presque réussi ! Enfin bref, commençons par le commencement...

Mon rêve débute tout naturellement par le siège de Troie par les grecs. Là où ça se gâte c'est que Troie avait été repositionnée géographiquement da
ns mon couloir et les assaillants avaient pris position devant la porte (vitrée) dudit couloir. Logique.
Etant un soldat de Troie qui avait réussi on ne sait comment à se barrer de la ville (oui oui, les femmes se battaient aussi apparemment, mais il semblerait que je n'étais pas la plus courageuse du lot), je m'étais réfugiée dans un coin sûr, c'est-à-dire mon salon. Je ne vais pas vous faire un plan de ma maison, mais pour faire court, il faut savoir que mon salon est ouvert sur le pièce dans laquelle se trouve la fameuse porte du couloir. J'étais donc dans mon salon, planquée derrière le canapé d'angle vert (qu'on a bazardé y'a bien 10 ans, mais je l'aimais ce canapé...) mais je n'étais pas toute seule. A côté de moi
se trouvaient une vieille femme et un enfant d'environ 10 ans. Le gamin me dit qu'il était le fils du deuxième personnage le plus important de l'Empire Romain après l’empereur, j'ai bien sûr nommé le Consulator ! Tout à fait normal en pleine guerre de Troie. Et bien sûr, les grecs ne devaient absolument pas trouver le gamin.

Le temps passant super vite dans un rêve, la seconde suivante je tentais de me faire toute petite derrière un fauteuil avec le gamin (non il n'a pas de nom, c'est comme ça, c'est mon rêve !), la femme était à côté, derrière le canapé, sans bouger, sans parler, et je crois même sans respirer ! A se demander si ce n'étais pas une poupée. Bref, comme il fallait s'y attendre puisque mon salon n'est qu'à quelques mètres de la porte du couloir/Troie, un gars avait fini par venir faire un tour du côté du canapé. Et là c'est magique, alors qu'une seconde plus tôt je disais au garçon de ne pas faire de bruit, il se retrouvait maintenant assis sur le fauteuil comme téléporté et entamait gentiment la conversation avec le soldat grec. La seconde d'après c'était à mon tour de me retrouver assise su
r le fauteuil avec le gamin et à taper la discute avec le général (oui en fait c'était le général). Seulement le soldat était grec (enfin pas vraiment, on le verra après) et moi j'étais troyenne et on ne devait pas parler le même grec parce qu'on ne se comprenait pas. Après plusieurs tentatives de différentes langues (qui sonnaient exactement pareilles), le général finit par trouver une langue que je connaissais.
Mais là, deuxième problème ! Parce que rappelons-le, ce gars était mon ennemi, je ne pouvais pas lui dire que j'avais réussi à me faire la malle de la ville que j'étais sensée défendre contre les siens ! D'où la nécessité d'inventer une histoire cohérente. C'est fou ce quecohérent peut signifier dans un rêve... Je racontais donc au général que j'étais une veuve d'un village voisin de Troie qui avait fuit pour se réfugier dans la ville (parce que bien sûr, comme j'avais dû vivre dans une grotte depuis des années, je ne savais pas qu'il y avait un siège). Mais comme c'ét
ait un type gentil, il ne s'aperçut même pas que j'étais habillée en soldat, et il me crut. Il ordonna même que le gamin et moi nous soyons emmenés dans une tente pour être lavés et habillés proprement. Super sympa quand même, mais honnêtement, je n'aurais pas trop eu confiance pour mener une armée dans un gars qui croyait candidement tout ce qu'on lui déblatérait.
On a perdu la vieille à ce moment. Et c'est là que j'ai commencé à dérailler complètement...

Bien sûr, mes assaillants grecs avaient érigés un campement typiquement romain devant Troie. Le soir, le général nous conduisit l'enfant et moi dans un clairière au milieu du camp. C'était une belle clairière, digne de Blanche-Neige , et fait remarquable, l'herbe était recouverte d'environ 5 cm d'eau, une mini piscine en somme. Et donc naturellement, nous nous sommes mis tous les trois à courir et à danser (sans musique) comme des tarés dans la clairière et balançant des gerbes d'eau à chaque saut. Il était vraiment gentil quand même le général. A un moment, on a perdu le garçon (on ne l'a jamais retrouvé d'ailleurs...). U
n instant plus tard, la décor changeait...

Mon frère était devant son bureau d'ordinateur, dans une chambre. Il faut noter que je n'ai pas de frère en réalité, donc je ne sais pas d'où il vient celui là, mais je savais que c'était mon frère. Bref, il regardait une vidéo et je m'aperçus que c'était des morceaux de sa vie, mais genre série télé. C'est là que la série Dexter entre en jeu... (C'est lié aux grecs/romains, je vous rassure)
Mon frère apprenait dans l'épisode qu'il avait été adopté mais que ses parents biologiques vivaient à côté. Et dans sa vie d'ordinateur, il n'avait pas de soeur, allez comprendre. La scène suivante, il se retrouvait sur un bateau (celui de Dexter pour ceux qui connaissent) avec ses parents adoptifs et sa mère biologique, qui bien sûr ne savait pas que c'était son fils. Alors qu'ils voguaient tranquilles, sa mère biologique s'approche de mon frère et lui fait remarquer qu'il est mal rasé sous le menton. Et hop ! aussi sec, elle sort de Dieu sait où un rasoir jetable et finit de le raser tout en lui faisant remarquer que son mari (donc le père biologique) a les mêmes poils récalcitrants (tu m'étonnes !), poils dangereux car coupants (aucune idée d'où ça m'est venu ça). Je ne sais pas si
il a finit par lui dire que c'était son fils car je suis revenue dans le camp romain où mon frère m'a suivit apparemment.
Il avait aussi décidé qu'on s'ennuyait ferme et voulait faire la fête. Et il avait une conception assez précise d'une fête réussie. Il commença par copiner avec un couple de soldats romains/grecs (rapellez-vous, il existe des femmes soldats) qu'il persuada qu'il fallait absolument se déguiser pour se marrer. C'est comme ça que la femme se retrouva en hot-dog géant, ce qu'elle n'apprécia pas plus que ça. Je ne me souviens pas en quoi étaient les deux autres. Deuxième étape pour s'éclater, faire appel au roi de la fête, j'ai nommé le Chapelier Fou (version Johnny Depp forcément) que mon frère se charge d'appeler. Le Chapelier se pointe comme une fleur sur son opossum gonflable. Vous vous demandez bien sûr ce qu'est un opossum gonflable. Bonne question et je ne suis pas sûre de vraiment savoir. Le truc ressemblait à un matelas jaune version personnage de manga et après réflexion, ça ressemblait autant à un opossum qu'une petite cuillère. Quoi qu'il en soit, si mon frère et ses nouveaux pot
es étaient super contents de pouvoir faire la fête, le Chapelier lui tirait une tronche de quatre pieds de long. Faut le comprendre aussi ! Son opossum était dégonflé et mon frère avait planqué le gonfleur pour pouvoir continuer à faire la fête, parce que tout le monde sait que quand le Chapelier s'en va, l'ambiance aussi. Il existait une deuxième solution pour permettre au Chapelier de se casser : retrouver les clés d'or (ou d'argent) disséminées dans l'herbe. Mais comme j'étais super solidaire avec mon frangin, je ramassais toute les clés que je trouvais (peut-être pour m'en faire un bouquet ?) en ne laissant que celles en cuivre qui ne servaient à rien.


Bref, le Chapelier avait les boules, mon frère s'éclatait comme un petit fou, mon cher général avait disparu et je passais le temps à courir la campagne pour ramasser ces foutues clés. Fin de l'histoire ? Aucune idée.

2 commentaires:

  1. On voit que les héros de films ou téléfilms ont beaucoup marqués ton subconscient.Ce rêve est complètement déjanté mais assez rigolo... La mémoire est une chose formidable!!!!

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  2. LE moment qui m'a fait crever : la fille soldat déguisée en hot dog géant. Du grand art ! =D

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